Et si on mettait Jeff et Elon dans une fusée en direction de Mars ? C’est un peu simpliste comme solution, mais je trouve quand même l’idée séduisante.
L’ami Gauthier Roussilhe fait le point avec sa rigueur habituelle. La conclusion, c’est que, scientifiquement, on ne sait pas trop. L’effet rebond, toujours l’effet rebond…
“Les études mettent ainsi en évidence que les employés passent régulièrement plus de 1 h 30 par jour à récupérer des interruptions liées aux e-mails. Cela entraîne une augmentation de la charge de travail perçue et du niveau de stress, ainsi qu’un sentiment de frustration, voire d’épuisement, associé à une sensation de perte de contrôle sur les événements.”
Bienvenue à Zombieland. Et non, ce n’est pas de la panique morale, ce sont les conséquences de l’extractivisme. Quand on extrait l’attention des humains comme le métal d’une mine, on ravage les relations sociales.
L’article est un peu tiède, mais ça peut être une bonne introduction au problème.
“Le Bitcoin consomme autant d’eau que la Pologne.” Chaque transaction est “environ 6,2 millions de fois pire“ qu’un paiement par carte bancaire.
Après l’informatique dans les nuages, l’informatique dans le donut :)
“la transition numérique aggrave les inégalités entre bénéficiaires en matière d’insertion, selon leur degré d’équipement et d’autonomie numérique”
“Au lieu de faciliter le fonctionnement de la structure, de se mettre au service des usagers, les acteurs agissent de manière à rester utiles, c’est-à-dire à ce que leur fonctionnement soit confirmé dans sa pertinence. Autrement dit, on entretient le problème, parce qu’on en est la réponse.”
Le scroll nuit à la lecture.
“L’informatisation a cette capacité, non seulement de contraindre chacun et de contrôler tout le monde, mais aussi de le faire de façon atomisée et en isolant chacun, en désolidarisant les uns des autres.”
Le numérique, c’est surtout des matériaux, et les orientations stratégiques ne sont pas rassurantes.
Derrière l’IA, l’esclavage.
réfutation inaction substitution optimisation désadoption 5 niveaux de conscience de l’impact environnemental du numérique, une étude de Céline Perea, Professeure associée en sciences de gestion, Université Grenoble Alpes (UGA), Jessica Gérard, Maitre de Conférences, Grenoble IAE Graduate School of Management et Julien de Benedittis, Maître de Conférences en Management des Systèmes d’Information, Mines Saint-Etienne – Institut Mines-Télécom.
En fait, inclusion numérique, ça veut dire qu’on va exclure plein de gens.
Une réflexion intéressante sur les limites d’un outil de mesure, EcoIndex.
“L’algocratie s’inscrit dans une histoire philosophique et scientifique héritée de la philosophie des Lumières et de la révolution scientifique du XVIIIe siècle qui ont érigé la rationalité en culte.”
Les conclusions qui s’imposent pour le numérique 1/ Prendre soin de nos objets numériques