Un article scientifique dense qui propose un cadre de référence pour la créativité après la croissance. Upcycling, artisanat, low-tech, bricolage, avec une réflexivité sur les pratiques et une articulation permanente entre le passé, le présent et le futur.
Razmig Keucheyan et Cédric Durand proposent de bifurquer vers un “gouvernement par les besoins”, appuyé sur une comptabilité écologique (coucou CARE).
La sobriété, une histoire de récits. À mettre en relation avec “No Carbon”, de Fanny Parise, et la construction du tabou carbonique.
“Chaque milliardaire est un échec politique. Les milliardaires ne devraient pas exister.”
Pour “un Institut européen d’émission monétaire” afin de mettre la création monétaire au service “des objectifs de bien commun”.
La transition énergétique est une manipulation. Une énergie n’en remplace jamais une autre, elles s’accumulent. Il faut renoncer à certains usages et vivre plus sobrement. Cela concerne les pays riches et les personnes riches, les plus pauvres vivent déjà sobrement. Et pour choisir ce qu’on maintient et ce à quoi on renonce, il faut débattre la technique démocratiquement. Politiser le renoncement…
“En mettant en exergue le fait que les ressources naturelles sont limitées, la crise écologique pointe du doigt l’incompatibilité matérielle entre l’écologie et le capitalisme, un système d’accumulation sans limite.”
Comment les valeurs de l’ESS peuvent inspirer le monde de la tech ?
D’intéressantes discussions et propositions pour démondialiser dans la joie. C’est très en lien avec le livre “Plurivers”, que j’avais déjà évoqué.