“Au lieu de faciliter le fonctionnement de la structure, de se mettre au service des usagers, les acteurs agissent de manière à rester utiles, c’est-à-dire à ce que leur fonctionnement soit confirmé dans sa pertinence. Autrement dit, on entretient le problème, parce qu’on en est la réponse.”
D’après un rapport de la fondation Jean Jaurès, “69% des jeunes français·e de moins de 24 ans se disent en accord avec au moins une théorie complotiste”. Mais prudence !
Le scroll nuit à la lecture.
Petit point sur les pratiques pédagogiques coopératives. Merci à Yves Reuter, Professeur émérite en didactique, à l’Université de Lille.
“l’élève apprend en faisant un lien entre son expérience et les savoirs, et l’enseignant devient un médiateur entre l’école et la vie”
“L’informatisation a cette capacité, non seulement de contraindre chacun et de contrôler tout le monde, mais aussi de le faire de façon atomisée et en isolant chacun, en désolidarisant les uns des autres.”
Récit très documenté sur la vie financière de Monsieur 1%.
Prenons un exemple simple : l’eau potable. Avec l’IFRS, s’il n’y en a plus, ça fait augmenter la valeur d’une entreprise qui vend de l’eau en bouteille.
L’entreprise responsable, durable, heureuse a un statut : la SCOP (et aussi la SCIC !)
Le numérique, c’est surtout des matériaux, et les orientations stratégiques ne sont pas rassurantes.
Derrière l’IA, l’esclavage.
Comment les valeurs de l’ESS peuvent inspirer le monde de la tech ?
réfutation inaction substitution optimisation désadoption 5 niveaux de conscience de l’impact environnemental du numérique, une étude de Céline Perea, Professeure associée en sciences de gestion, Université Grenoble Alpes (UGA), Jessica Gérard, Maitre de Conférences, Grenoble IAE Graduate School of Management et Julien de Benedittis, Maître de Conférences en Management des Systèmes d’Information, Mines Saint-Etienne – Institut Mines-Télécom.
“La crise démocratique prend moins sa source dans le fonctionnement même de la Ve République que dans les dynamiques sociales qui génèrent la confiance ou la défiance dans les institutions.”
Un économiste qui fait passer ses convictions pour de la science ? Non…
Très chouette article qui prend du recul sur les liens entre l’université et l’économie.
Petite synthèse sur l’Anthropocène par Victor Court, économiste, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire des énergies de demain, Université Paris Cité.
Alors c’est triste, mais d’après cette étude, les super riches sont des gros ringards.
“la réduction du temps délibératif et l’accroissement de l’opacité du processus décisionnel participent à la crise contemporaine de gouvernementalité”
En fait, inclusion numérique, ça veut dire qu’on va exclure plein de gens.
Il y a tellement de transactions financières qu’on pourrait gagner plus de 2 milliards de recettes fiscales de plus en étendant la taxe existante (de 0.3% de la valeur d’acquisition) aux transactions intrajournalières, “qui représentent la très grande majorité des volumes aujourd’hui”.
Changer de constitution pour faire face au nouveau régime climatique
Formidable article sur la réalité matérielle et l’extractivisme ! Il n’y a pas de solution par l’innovation. Il faut utiliser moins de ressources et en prendre soin. C’est totalement incompatible avec la croissance économique.
Une réflexion intéressante sur les limites d’un outil de mesure, EcoIndex.
“L’algocratie s’inscrit dans une histoire philosophique et scientifique héritée de la philosophie des Lumières et de la révolution scientifique du XVIIIe siècle qui ont érigé la rationalité en culte.”
Les conclusions qui s’imposent pour le numérique 1/ Prendre soin de nos objets numériques
D’intéressantes discussions et propositions pour démondialiser dans la joie. C’est très en lien avec le livre “Plurivers”, que j’avais déjà évoqué.
“La technologie de la blockchain n’est pas neutre : elle est issue d’une idéologie libertarienne (Golumbia, 2016) qui présuppose un monde de défiance généralisée. Dès que l’on sort du cadre d’un monde sans aucune confiance possible, l’usage d’une blockchain ne se justifie plus.”
L’autoritarisme participatif : plus de participation, moins de démocratie ?
Une réflexion sur l’informatique frugale qui cite Ellul et Charbonneau, ça fait du bien.
Cet article pose la question des réserves du système de retraite par répartition.
Quelle élégance ! Merci M Descola, pour ça et pour tout le reste.
Derrière les IA, de nouveaux prolétariats et de vieux colonialismes.
Si l’écoanxiété se relâche, je vous propose une petite piqûre de rappel.