La sobriété, une histoire de récits. À mettre en relation avec “No Carbon”, de Fanny Parise, et la construction du tabou carbonique.
“Les radicaux du marché construisent des échappées à toute forme de contrôle démocratique et rêvent d’un monde éclaté en une myriade de zones économiques spéciales en concurrence les unes avec les autres”
L’article est un peu tiède, mais ça peut être une bonne introduction au problème.
“Chaque milliardaire est un échec politique. Les milliardaires ne devraient pas exister.”
“Pour les plus modestes, la sobriété énergétique est donc une pratique régulière et permanente, subie, pour boucler les fins de mois. Pour les plus aisés, elle doit s’apprendre et se conjuguer à d’autres efforts d’efficacité énergétique. Cela implique de repérer, pour tous et toutes, les postes de surconsommation et de réduire la consommation ostentatoire.”
“Le Bitcoin consomme autant d’eau que la Pologne.” Chaque transaction est “environ 6,2 millions de fois pire“ qu’un paiement par carte bancaire.
1 heure d’entretien pour comprendre la modernité comme accélération du temps, et le concept de résonance.
Après l’informatique dans les nuages, l’informatique dans le donut :)
Pour “un Institut européen d’émission monétaire” afin de mettre la création monétaire au service “des objectifs de bien commun”.
La transition énergétique est une manipulation. Une énergie n’en remplace jamais une autre, elles s’accumulent. Il faut renoncer à certains usages et vivre plus sobrement. Cela concerne les pays riches et les personnes riches, les plus pauvres vivent déjà sobrement. Et pour choisir ce qu’on maintient et ce à quoi on renonce, il faut débattre la technique démocratiquement. Politiser le renoncement…
« lorsque la poésie commence à parler, les relations sociales de la classe se transforment, des changements individuels s’opèrent et s’orientent vers ce que l’on peut appeler la “formation du caractère” »
Merci à Alexandre Rambaud pour ce texte très didactique sur la CSRD et la double matérialité !
“En mettant en exergue le fait que les ressources naturelles sont limitées, la crise écologique pointe du doigt l’incompatibilité matérielle entre l’écologie et le capitalisme, un système d’accumulation sans limite.”
Chouette papier de Sébastien Poulain et Dan Ferrand-Bechmann sur l’importance économique et sociale du bénévolat.
“la transition numérique aggrave les inégalités entre bénéficiaires en matière d’insertion, selon leur degré d’équipement et d’autonomie numérique”
“Au lieu de faciliter le fonctionnement de la structure, de se mettre au service des usagers, les acteurs agissent de manière à rester utiles, c’est-à-dire à ce que leur fonctionnement soit confirmé dans sa pertinence. Autrement dit, on entretient le problème, parce qu’on en est la réponse.”
D’après un rapport de la fondation Jean Jaurès, “69% des jeunes français·e de moins de 24 ans se disent en accord avec au moins une théorie complotiste”. Mais prudence !
Le scroll nuit à la lecture.
Petit point sur les pratiques pédagogiques coopératives. Merci à Yves Reuter, Professeur émérite en didactique, à l’Université de Lille.
“l’élève apprend en faisant un lien entre son expérience et les savoirs, et l’enseignant devient un médiateur entre l’école et la vie”
“L’informatisation a cette capacité, non seulement de contraindre chacun et de contrôler tout le monde, mais aussi de le faire de façon atomisée et en isolant chacun, en désolidarisant les uns des autres.”
Récit très documenté sur la vie financière de Monsieur 1%.
Prenons un exemple simple : l’eau potable. Avec l’IFRS, s’il n’y en a plus, ça fait augmenter la valeur d’une entreprise qui vend de l’eau en bouteille.
L’entreprise responsable, durable, heureuse a un statut : la SCOP (et aussi la SCIC !)
Le numérique, c’est surtout des matériaux, et les orientations stratégiques ne sont pas rassurantes.
Derrière l’IA, l’esclavage.
Comment les valeurs de l’ESS peuvent inspirer le monde de la tech ?
réfutation inaction substitution optimisation désadoption 5 niveaux de conscience de l’impact environnemental du numérique, une étude de Céline Perea, Professeure associée en sciences de gestion, Université Grenoble Alpes (UGA), Jessica Gérard, Maitre de Conférences, Grenoble IAE Graduate School of Management et Julien de Benedittis, Maître de Conférences en Management des Systèmes d’Information, Mines Saint-Etienne – Institut Mines-Télécom.
“La crise démocratique prend moins sa source dans le fonctionnement même de la Ve République que dans les dynamiques sociales qui génèrent la confiance ou la défiance dans les institutions.”
Un économiste qui fait passer ses convictions pour de la science ? Non…
Très chouette article qui prend du recul sur les liens entre l’université et l’économie.
Petite synthèse sur l’Anthropocène par Victor Court, économiste, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire des énergies de demain, Université Paris Cité.
Alors c’est triste, mais d’après cette étude, les super riches sont des gros ringards.
“la réduction du temps délibératif et l’accroissement de l’opacité du processus décisionnel participent à la crise contemporaine de gouvernementalité”
En fait, inclusion numérique, ça veut dire qu’on va exclure plein de gens.
Il y a tellement de transactions financières qu’on pourrait gagner plus de 2 milliards de recettes fiscales de plus en étendant la taxe existante (de 0.3% de la valeur d’acquisition) aux transactions intrajournalières, “qui représentent la très grande majorité des volumes aujourd’hui”.