Le béton, comme le numérique me semble-t-il, “est un symbole de la fragilité de la puissance caractéristique des sociétés industrielles contemporaines”.
Un point de vue intéressant sur le choix des mots et le désir qu’ils suscitent (ou pas).
“l’anthropocène n’est peut-être pas une époque géologique au sens strict, mais ce pourrait être un label à même de souligner les enjeux écologiques actuels“
L’ami Gauthier Roussilhe fait le point avec sa rigueur habituelle. La conclusion, c’est que, scientifiquement, on ne sait pas trop. L’effet rebond, toujours l’effet rebond…
“Une grande majorité de la population (67 %) considère ainsi acceptable de bloquer une entreprise polluante. De même, 61 % des Français reconnaissent la légitimité d’occuper une zone naturelle lorsque celle-ci est menacée.”
Frugalité, suffisance, efficience. Merci pour ce petit point lexical.
“le mouvement décolonial ne cesse de mettre en avant qu’il faut jouir d’un certain niveau de confort pour avoir peur de le perdre, raison pour laquelle l’effondrisme ne rencontre que bien peu d’écho parmi les populations déjà précaires du Sud global”
Les appareils du tiroir… 178 millions d’appareils inutilisés en France.
“L’organisation de la transition écologique ne peut être laissée aux seuls marchés. Elle ne peut pas non plus reposer sur les seules initiatives locales, même si celles‑ci sont précieuses. Ce sont les États, les gouvernements et les parlements, en tant que garants de l’intérêt général, qui, après de larges débats démocratiques et sociaux, ont la responsabilité de faire entrer les sociétés dans un processus de profonde transformation économique et sociale.”
L’article est un peu tiède, mais ça peut être une bonne introduction au problème.