Il y a dans le monde plus de personnes intersexuées que de personnes rousses.
Ce papier éclaire un point que je trouve central dans la discussion sur le genre, et qui n’est quasiment jamais abordé, l’intersexuation. La réalité biologique est un continuum et pas une répartition binaire, homme / femme. Plutôt que 2 sexes, il pourrait être plus pertinent d’en distinguer 5, selon la biologiste Anne Fausto-Sterling : les hommes, les femmes, les herms (hermaphrodites “véritables”), les merms (“pseudo-hermaphrodites masculins”), les ferms (“pseudo-hermaphrodites féminins”).
Une fois que l’on sait cela, la question des genres est nettement moins facile à ridiculiser (coucou les réacs !). Cela cache une tragédie feutrée, silencieuse, invisible, que j’ai découverte par hasard il y a plus de vingt ans. Qu’advient-il de ces millions de personnes ?
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