Une réflexion intéressante sur les limites d’un outil de mesure, EcoIndex.
L’article reste malheureusement uniquement technique. Certes, on peut améliorer la mesure, mais ça ne change rien au problème de fond. Les discours sur la mesure comme préalable indispensable à l’amélioration (“On ne gère bien que ce que l’on mesure”) sont de purs enfumages, très souvent prononcés par des gens qui vendent des solutions de mesure et/ou ont intérêt à ce que rien ne change fondamentalement.
Le “Petit bréviaire des idées reçues en management” conclut le chapitre sur ce thème (pages 157 à 168) par une phrase attribuée à Albert Einstein : « Certaines choses comptent mais ne se comptent pas, d’autres peuvent se compter mais ne comptent pas ». J’aime bien le pragmatisme de Rémy Marrone quand il dit qu’il n’y a pas besoin de savoir combien consomme chaque ampoule pour éteindre la lumière.
Merci au collectif GreenIT d’avoir fait l’EcoIndex ! Maintenant il faut arrêter de parler de mesure, et dénumériser en débranchant les systèmes parasites : startups, communication commerciale, marketing, obsolescence stimulée…