Écologie

Le béton, comme le numérique me semble-t-il, “est un symbole de la fragilité de la puissance caractéristique des sociétés industrielles contemporaines”.

“L’organisation de la transition écologique ne peut être laissée aux seuls marchés. Elle ne peut pas non plus reposer sur les seules initiatives locales, même si celles‑ci sont précieuses. Ce sont les États, les gouvernements et les parlements, en tant que garants de l’intérêt général, qui, après de larges débats démocratiques et sociaux, ont la responsabilité de faire entrer les sociétés dans un processus de profonde transformation économique et sociale.”

“Pour les plus modestes, la sobriété énergétique est donc une pratique régulière et permanente, subie, pour boucler les fins de mois. Pour les plus aisés, elle doit s’apprendre et se conjuguer à d’autres efforts d’efficacité énergétique. Cela implique de repérer, pour tous et toutes, les postes de surconsommation et de réduire la consommation ostentatoire.”

La transition énergétique est une manipulation. Une énergie n’en remplace jamais une autre, elles s’accumulent. Il faut renoncer à certains usages et vivre plus sobrement. Cela concerne les pays riches et les personnes riches, les plus pauvres vivent déjà sobrement. Et pour choisir ce qu’on maintient et ce à quoi on renonce, il faut débattre la technique démocratiquement. Politiser le renoncement…

réfutation inaction substitution optimisation désadoption 5 niveaux de conscience de l’impact environnemental du numérique, une étude de Céline Perea, Professeure associée en sciences de gestion, Université Grenoble Alpes (UGA), Jessica Gérard, Maitre de Conférences, Grenoble IAE Graduate School of Management et Julien de Benedittis, Maître de Conférences en Management des Systèmes d’Information, Mines Saint-Etienne – Institut Mines-Télécom.