Veille informationnelle

“Ce qui est intéressant avec les compagnonnages, qui se montent contre la société, c’est qu’ils inventent et construisent des imaginaires qui échappent au pouvoir, des mythes et des rites qui servent autant à se protéger du pouvoir, à préserver le secret qu’à s’organiser pour la lutte.”

“Le problème est de savoir comment limiter arbitrairement – voire autoritairement – la capacité d’une partie de la population à assouvir une partie de ses besoins alors qu’elle en a la possibilité matérielle.”

“Je postule que la droitisation est simultanément une réalité, par en haut, et un mythe, par en bas. (J’utilise le mot « mythe » dans son sens le plus actuel et commun : une illusion.) Elle pèse sur les candidats et les partis : certains changent d’agenda, hésitent à défendre leurs convictions, quand d’autres en sont convaincus par idéologie et par leurs réseaux sur le terrain ou sur Internet.”

Le numéro 3 de la très belle revue papier ”curseurs” est sorti, sur le thème “Le prix de la gratuité” !

“Le transhumanisme est souvent analysé comme un dangereux délire servant de justification aux visées hégémoniques des entreprises de la high-tech. Il se pourrait que le plus intéressant, dans ce phénomène, soit d’y voir un miroir grossissant de ce que sont les individus de nos sociétés technicisées.”

Dans la lignée du droit à ne pas utiliser Internet proposé par Élise Degrave (qui constitue le critère 2.3 du cadre de référence NIG), le livre “La haine des fonctionnaires” recommande d’”œuvrer pour que toute la population du territoire national puisse avoir accès à une personne, à une démarche sur papier ou par téléphone”.

Le béton, comme le numérique me semble-t-il, “est un symbole de la fragilité de la puissance caractéristique des sociétés industrielles contemporaines”.

La radicalisation masculiniste. Une interview passionnante de Stéphanie Lamy, à propos de son livre “La terreur masculiniste”, qui établit un parallèle entre Jihadisme et masculinisme, à travers des exemples comme les mouvements “Men Going Their Own Way (MGTOW)” et “Father’s Rights” ou les “incels”.

L’autogestion avec 80% d’hommes, ça n’a aucun sens, c’est juste de l’ego, des Che Guevara à la petite semaine. Chez noesya on est très directement concerné·e·s par le sujet, et on fait de notre mieux pour en sortir :)

Bienvenue à Zombieland. Et non, ce n’est pas de la panique morale, ce sont les conséquences de l’extractivisme. Quand on extrait l’attention des humains comme le métal d’une mine, on ravage les relations sociales.

“L’organisation de la transition écologique ne peut être laissée aux seuls marchés. Elle ne peut pas non plus reposer sur les seules initiatives locales, même si celles‑ci sont précieuses. Ce sont les États, les gouvernements et les parlements, en tant que garants de l’intérêt général, qui, après de larges débats démocratiques et sociaux, ont la responsabilité de faire entrer les sociétés dans un processus de profonde transformation économique et sociale.”

Les écarts de rémunération se creusent. L’article propose une solution complètement absurde à un problème très réel. Les écarts de rémunération dans les grands groupes sont beaucoup trop importants. Il ne faut pas rendre secrètes les rémunérations des grands patrons, mais rendre illégales les rémunérations trop élevées.

“En 2016, Wikipédia en français comptait 538 883 biographies d’hommes, contre 91 175 de femmes, soit 16,92%.”